Alors que l’article 19 de la loi 006/2013 du 21 août 2013, fait interdiction aux usagers de fumer dans les locaux et véhicules à usage collectif, le casino Croisette fait curieusement figure d’exception.
En activité depuis plusieurs décennies en sol gabonais, les propriétaires de cette officine refusent de se soumettre aux principes édictés par les autorités compétentes en la matière. Plutôt, s’illustrent-ils par un comportement méprisant à la limite de la défiance. D’où la question récurrente que se posent de nombreux clients de savoir si cet établissement appartenant à des sujets Corses ne jouit pas d’une protection « divine », suivez notre regard !
Amourh Cesard , un habitué des lieux, visiblement offusqué, s’exclame : « Il vous suffit de rester 30 minutes dans cet endroit, vous en sortez de là avec l’odeur de la cigarette sur les vêtements et vos cheveux » ! Jean-Marc, nouveau patron de la structure ferait certainement fi de certains principes sanitaires qui imposent qu’à tous les endroits publics de consommation, l’on tienne fumeurs et non-fumeurs à des endroits différents. Ceci, parce que la cigarette inhalée par des non-fumeurs est susceptible, bien plus que les fumeurs, de les conduire de vie à trépas.
L’incapacité récurrente du gouvernement gabonais de tenir le Casino Croisette responsable de ses violations a malheureusement conforté cet établissement dans sa position d’impunité et dans son sentiment d’être au-dessus de la loi, lui permettant ainsi de continuer à narguer la constitution gabonaise.
Peut-être le rappeler, Casino Croisette se compose d’un restaurant, d’un bar, d’un lounge, en même temps qu’il y est installé des machines à sous et tables de jeux attirant la population urbaine. Comment alors ne pas s’inquiéter de la prolifération des fumeurs en ces lieux ?