Le Premier ministre, Alain Claude Billie By Nze a ouvert mercredi, les travaux des « Assises contre la vie chère » à l’auditorium Arambo, siège du ministère de l’Économie et de la Relance. Faisant suite aux travaux provinciaux dont les propositions font depuis ce hier l’objet de discussion en commissions.
« Le Premier ministre a inscrit la lutte contre la vie chère comme première priorité de sa déclaration de politique générale. Au cours de laquelle il s’est engagé à organiser des assises nationales sur cette problématique », a indiqué René Ndemezo’o Obiang, ministre chargé de la lutte contre la Vie Chère.
Ces travaux dont on observe deja une forte mobilisation des associations des consommateurs et de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), permettront aux différentes parties prenantes de réfléchir ensemble et contribuer à la lutte contre la vie chère au Gabon, conformément à la volonté du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
« Le gouvernement attend de vous une participation active, des échanges fructueux, des propositions innovantes pour compléter où amender le dispositif de lutte contre la vie chère mis en place depuis plusieurs années déjà », a ajouté René Ndemezo’o Obiang, ministre chargé de la lutte contre la Vie Chère.
Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des assises provinciales et se déroulera en fonction du rapport général des coordinations provinciales défini en cinq (5) ateliers, dont l’alimentation et la restauration, l’habitat, le transport, la santé et éducation, la parafiscalité et la fiscalité.
« Il est bien important de traiter de ces questions, si l’on veut améliorer les conditions de vie de nos populations »,a indiqué Le chef du gouvernement.
Ces travaux permettront d’examiner les origines de la hausse des prix.
Au cours de cette cérémonie d’ouverture, le Premier ministre a révélé la promesse du gouvernement de prendre en compte dans les prochains jours, les résolutions qui émaneront de ces assises. Il faut indiquer que nombreux sont les Gabonais qui ne croient plus aux promesses faites par leurs dirigeants, c’est pour cela qu’Alain Claude Bilie By Nze a tenu à rassurer.
« Si nous souhaitons que demain chacun retrouve sa dignité, nous devons travailler à rappeler ce que c’est la vie chère. La vie chère, c’est l’incapacité à faire face à ses obligations, la vie chère, c’est de disposer des ressources, mais être en incapacité de remplir les obligations de son foyer, la vie chère, c’est finalement se dire que ce que nous produisions par rapport à nos besoins », a expliqué le Premier ministre.
Pour ce dernier, les échanges doivent être accessibles à tous les participants et ne pas être techniques.
Au terme de ces travaux, le Chef du gouvernement s’engage à examiner rapidement les résolutions prises en commissions.
« La vie coûte chère, les produits coûtent cher, le loyer coûte cher, les transports coûtent cher, la santé et l’éducation coûtent cher tous ces constituent des ateliers de réflexion. Ce que nous attendons en tant que gouvernement, ce n’est pas seulement une litanie de mesures, mais des propositions concrètes que nous pouvons mettre en œuvre dans l’immédiat».
