GABON/ POLITIQUE: LES FRASQUES DE RICHARD ALBERT ROYEMBO

Comment s’ériger en donneur de leçon ou donner l’impression qu’on veut être plus royaliste que le roi quand on mesure sa trajectoire ? Question que l’on se pose au regard de l’attitude que continue d’afficher le Secrétaire national du Parti Démocratique Gabonais (PDG) pour l’Ogooué-Maritime.

Les méthodes de Richard Albert Royembo sont en effet décriées avec insistance par les cadres et militants de base de la formation politique qu’il a rejoint après un passage tapageur au Parti Gabonais du Progrès (PGP). Il lui est reproché sa condescendance et son mépris pour tous ses camarades. De même que son manque de vision qui se caractérise par un relâchement de la cohésion manifeste et pourtant sous le magistère de ses prédécesseurs.

On dit de Royembo qu’il a contribué à assombrir l’image du grand parti de masse dans l’Ogooué-Maritime où il est accusé de « diviser pour mieux régner ». Ce qui ne sied pas aux militants et cadres qui témoignent cependant de leur loyauté et fidélité au parti. Le Secrétaire national croit le parti taillé à son image, foulant souvent au pied ses règlements et statuts. Attitude qui pousse de très nombreux camarades marigovéens avancer que ce climat ne serait pas favorable, en août 2023, à un vote en faveur d’Ali Bongo Ondimba. C’est sans compter avec l’orgueil du mis-en-cause qui déclare solennellement qu’il est intouchable, protégé qu’il est par Michel Essonghe et Steeve Nzegho Dieko qui lui donnent l’assurance que tant qu’ils seront aux affaires, il pourra compter sur eux pour se maintenir dans ses fonctions.

Le camarade Royembo est attendu sur sa décision de vouloir virer le Sénateur qu’il dit l’avoir humilier lors de la réunion des cadres du PDG à l’hôtel le « Mbandja ». Il est également attendu le compte-rendu sur les sommes versées dans le cadre de l’organisation de la tournée républicaine avortée du président de la République, il y a quelques mois.

Sa guéguerre avec certains camarades du parti ne serait-elle pas liée à un sentiment ethnique ?

 

Chartrin ONDAMBA

Redacteur en chef adjoint