Qui a dit qu’un candidat à une élection présidentielle, de surcroît un qui n’a de tout temps engrangé que des résultats tournant autour de 0%, est, malgré son opiniâtreté, apte à assouvir les besoins de ses compatriotes ? Pierre-Claver Maganga Moussavou a de quoi nous surprendre !
La dernière sortie du leader du Parti Social Démocrate (PSD) à Mouila laisse réfléchir, ce d’autant plus qu’il se dit apte à gérer le Gabon et ses 2 millions d’habitants. Comment dans ce cas, stigmatiser certaines des populations vers lesquelles il ira forcément, s’il ne le fait déjà, pour solliciter leurs suffrages. Ce chantre de la provincialisation ne se déjuge-t-il pas lorsqu’il tient pareil propos ? L’on peut comprendre qu’il se pose en adversaire du Parti Démocratique Gabonais (PDG), qu’il est autorisé à combattre de manière démocratique avec les arguments qui sont les siens, mais de là à tenir des propos peu amen à l’endroit de ses adversaires paraît mesquin pour le Haut-Commis de l’État qu’il reste, astreint à l’obligation de réserve.
Que ne sait-il pas du fonctionnement de la République ? Qu’elle n’est pas sa responsabilité dans la gestion de celle-ci ? Sans entrer dans les détails, ces seules deux questions renvoient à des interrogations devant révéler bien de supputations.
De plus, qu’est-ce qui explique l’acharnement de PC sur deux de ses « frères », à savoir Jean- Norbert Diramba (petit Léon Mba) et V Madoungou qu’il accuse de commettre des crimes rituels sans que leur responsabilité ne soit juridiquement avérée ?
Qui Maganga Moussavou traite d’abrutis ? Lui, n’en n’est pas un au vu de tout ce qu’il traîne comme casseroles ?
