Gabon : une famille atteinte d’intoxication alimentaire accuse la supérette de Nzeng-Ayong

Le magasin dénommé  » La supérette de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de la commune de Libreville a été le théâtre d’une violente altercation entre son gérant et les membres d’une même famille, qui l’accusent de leur avoir vendu du poisson avarié.

Selon eux, ce poisson de type bar américain leur aurait provoqué des diarrhées et vomissements persistants.

 » Ma famille a été atteinte des diarrhées et des vomissements juste après avoir consommé ce poisson avarié le lendemain », a déclaré Georges Okouala, chef de cette famille devant les journalistes.

Il a expliqué que peu après son arrivée au magasin incriminé ce mercredi 24 mai 2023, aux alentours de 12heures pour poser le problème auprès dudit gerant, le nommé Mohamed, il aurait été envoyé paître sans autre forme de procès.

Ce qui a obligé la famille très préoccupée par cette situation sanitaire, d’alerter la presse nationale.

Dès leur arrivée sur place, des journalistes se sont rapprochés du gérant de la structure, mais un homme, les accueillant leur a exigé la présentation d’un ordre de mission délivré par la famille. Alors que lesdits journalistes lui avaient au préalable présenté leurs cartes professionnelles de presse.

Malgré cette démarche, cet homme dont on a pris plus tard qu’il serait le directeur administratif et financier de cette structure commerciale a commencé à briller par la rétention de l’information et l’entrave à la liberté de la presse. Laquelle a pour mission, comme dans tout pays, d’informer, éduquer et divertir.

Répondant aux questions de la presse, le gérant libanais, nommé Mohamed a reconnu, cependant que dans son magasin, il peut y avoir des problèmes de stock et que cette situation de produits avariés n’est pas à exclure, car argumente-t-il, lui aussi ne serait qu’un revendeur et que les producteurs de ces vivres se trouvent hors du pays.

 » On peut avoir des problèmes de stock, ce qui est normal. Mais dire que nous devons prendre en charge les frais médicaux de toute la famille, je ne crois pas que ça se passe comme ça. Certes, il est de ma responsabilité si le poisson est avarié, mais je refuse, car il n’y a pas eu des examens pratiqués. ».

Après ce refus de prendre en charge les victimes, ce dernier et son DAF ont fini par coopérer. Bien que sous la pression du chef de famille qui était entouré des siens.

Et surtout grâce à la présence des hommes des médias.

Voilà une situation aussi préoccupante qui devrait interpeller au premier chef l’Agence Gabonaise de la Sécurité Alimentaire (AGASA) ainsi que les autres services compétents pour prévenir la santé des consommateurs. Eu égard aux nombreux cas d’intoxication alimentaire qui, parfois passent sous silence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Franck Charly Mandoukou

Directeur de la publication, Journaliste libre et indépendant. Gabon infos,Toute l'information du Gabon. Les dernières actus, la politique, l'économie, la société, la culture, la justice, les faits divers...