GABON: LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DES IMPÔTS CHERCHE-T-IL À DÉFIER ALAIN CLAUDE BILIE-BY-NZE ?

On dit le Gabon pays de droit, or au constat, chaque jour que Dieu fait nous fait découvrir des comportements d’une incohérence criarde du type de ceux observés du côté de la Direction générale des Impôts. Que s’y est-il dernièrement passé ?

L’octroi d’un marché répond à une procédure. Que dire lorsque celle-ci est battue en brèches comme cela est, curieusement, le cas dans la transaction passée entre la société chinoise, Compagnie industrielle et commerciale des mines de Huazhou (CICMH), et Gabin Otha Ndoumba, Directeur général des Impôts. Qui a, sans avoir obtenu l’aval de la tutelle, ici le Ministre  l’économie,  souscrit de manière corruptive un contrat avec le Consortium chinois qui était condamné à payer à l’État gabonais à travers le Trésor public, la pénalité de 5 milliards de francs CFA au titre d’un redressement, mais qui n’a finalement déboursé que 900 millions de nos francs. La suite, vous pouvez aisément la deviner, une ristourne, on ne sait de combien de francs CFA, lui serait reversée pour services rendus à ses amis chinois. Cela s’appelle « s’en mettre plein les poches sur le dos de l’État » n’est pas ?

Ce montage digne d’un gangstérisme économique, digne d’une grande braderie de l’économie du pays orchestré par un DG véreux, place le Gabon dans une situation de flux et ne donne pas à une nation déjà agonisante une image de bonne gouvernance tant prôné par Ali Bongo Ondimba.

Après tout, semble-t-il nous faire croire, il bénéficie d’un vaste parapluie qui devrait l’empêcher de prendre de l’eau au moment où les plus hautes autorités du pays insistent sur l’orthodoxie, surtout financière, sachant la période délicate que traverse le Gabon sur ce plan.

Que faut-il aux plus hauts responsables de l’administration, adopter comme attitude vis-à-vis d’une telle indélicatesse quand on a souvenir des opérations « Scorpion » et « Mamba » ? Il se dit que l’indélicat DG des Impôts serait soutenu par un certain Ghislain Ngoulou qui lui demanderait certainement d’en faire à sa tête !

Comme le disait Omar Bongo Ondimba : « le Gabon est une maison de verre où ceux qui sont à l’extérieur voient ceux qui sont à l’intérieur et vice versa ».

Chartrin ONDAMBA

Redacteur en chef adjoint