LES NOMINATIONS DU PDG AVAIENT DES AIRS DE PÉTARD MOUILLÉ

On les attendaient avec une telle impatience que les nominations ce mercredi 21 juin 2023 des membres  du Conseil consultatif des sages, membres du Comité permanent du Bureau  politique et du Bureau politique, du Parti Démocratique Gabonais (PDG), a viré à la déception dans l’opinion où l’on affiche plutôt déçu de revoir les mêmes barbouzes, ce alors que la hiérarchie nous dit être encline au changement.

Ne dit-on pas des mauvaises habitudes qu’elles ont la vie dure ? Le PDG fortement boudé par la majorité des Gabonais pour essentiellement sa culture de la mauvaise gouvernance, semble ne pas s’arrimer aux nouvelles méthodes managériales qui imposent qu’on insuffle non seulement du « sang neuf » au sein des appareils, mais qu’on y place surtout des personnalités dignes de respect et de confiance teintées d’altruisme. Or, cet argument ne semble pas avoir été pris en compte lors de cet énième partage du gâteau. Que dire alors des dernières nominations de la formation politique dit du  » Dialogue, tolérance, Paix » si ce n’est qu’elles devraient être qualifiées de « pétard mouillé » tellement l’acte récemment posé laisse tout le monde sur sa faim ? En effet, alors que l’on attendait des changements aux allures de chambardement au vu de la médiocrité et de la mauvaise moralité des personnes reconduites, nous revoici plongés dans le précipice. A quoi a donc servi d’entretenir le suspens depuis la fin du dernier Congrès si ce n’était que pour nous servir cette salade insipide ? Logique si l’on parle d’un non-évènement ! Ceci très certainement à cause des apparatchiks de très mauvais poils cramponnés sur leurs bas privilèges égoïstes qui sont toujours convaincus que sans eux, le déluge  et qu’ils ont plutôt intérêt à perpétuer le statuquo pour maintenir leur rôle de pousse-pion en plaçant des hommes liges aux fonctions de décision au sein du parti, même si ce n’est que pour faire de la figuration au détriment de la bonne marche de l’État et du grand nombre. Ah ces oligarques !

Comment ne pas se demander devant ces nominations finalement fantaisistes et malheureusement pléthoriques dans un pays de près de 2 millions d’habitants, comment les Chinois, plus du milliard, dont le Parti communiste existe depuis 1949, année depuis laquelle cette formation dirige cet « empire », ont réussi l’exploit de n’ y avoir que 7 membres au sein du Comité permanent et 24 au Bureau politique ?

Chartrin ONDAMBA

Redacteur en chef adjoint