Louis André Bambert, candidat à l’élection législative d’août prochain nous a accordé un entretien dans lequel il dévoile son ambition et ses motivations pour la Basse Banio (Continent), province de la Nyanga.
Gabon Infos : Bonjour Monsieur Louis André Bambert. Vous êtes candidat aux législatives sur le siège Loubetsi-Doumvou et Mayombe dans le département de la Basse-Banio.
De quel village êtes-vous vraiment originaire ? Qui sont vos ascendants ? En quoi ont-ils marqué la contrée?
Louis André Bambert: Louis André Bambert, je suis.originaire de Malounga. Mon père se nommait Hyacinthe Bambert et ma mère Véronique iIbondou Ibouily epouse Bambert. Mon grand grand-père maternel ,Ibouily Ndoumou, etait un grand chef du village Mounimbou et ma grand-mère Mboumba Mouloungui etait une femme de caractère. Ce sont.des personnes qui ont marqué notre contrée Tenez, mon grand-père a élevé son neveu au point de faire de lui un député sous Léon Mba . Raphaël Bouanga a même été vice- president de l’Assemblée. Ma grand-mère en a fait de même .Le fils de son frère qu’elle élevait sera lui aussi député : Désiré Moanda.
Le marché de Tchibanga et la route de Doubinda sont l’oeuvre de mon grand père Raphaël Bouanga. Le collège moderne de Tchibanga a vu le jour dans les locaux de mon ainé Désiré Moanda.
Je suis donc culturellement un politique. Je crois que je l’ai dans les gênes.
GI: Vous êtes jeune et agent public. Pourquoi vous lancez-vous en politique ?
Je viens de vous dire que j’ai la politique dans mes gênes. Je suis agent public et la loi ne me l’interdit pas. Demandez-moi plutot ma motivation. Pour répondre franchement, je me lance en politique à cause des frustrations dont sont victimes les Gabonais dans l’ensemble et surtout les populations de ma contrée. J’ai vu des ainés se faire humilier alors qu’ils sont des hommes et des femmes dignes des villages oubliés par ceux qui touchent des prébendes en leurs noms. Je me revolte donc contre toutes ces injustices. Je veux rendre sa dignité à ce peuple bafoué. Le continent, comme on appelle communément ce siège, merite mieux…
Je veux être à leur service et les proteger contre tous ceux qui nous vendent du vent. Et des gens qui ne connaissent pas notre histoire parce que n’ayant aucun vécu.
GI: Vous vous présentez aux législatives en candidat indépendant. N’êtes-vous pas le pion d’une ou de mains noires tapies dans les arcanes du pouvoir ?
Ceux qui me connaissent et me suivent politiquement savent que je suis un homme libre. J’ai choisi d’être opposant pour les raisons que j’ai citées ci-haut et j’y suis très attaché. Le pouvoir actuel en panne d’idées ne peut pas me convaincre. Je ne suis pas prêt à faire avec lui. Par le passé j’ai été approché tel un roseau. Je n’ai pas cédé . Je serai avec les miens jusqu’au changement veritable..
GI: Si les populations vous accordent leurs suffrages, vous n’allez pas les abandonner comme le font souvent les élus gabonais ?
Les populations m’accorderont leurs suffrages parce que je suis leur choix .Là- dessus je n’ai aucun doute. Je suis le leur et ils sont miens, ensemble nous barrerons la route aux usurpateurs et autres malins qui veulent élire domicile chez nous. Nous avons un même combat. Ce sera donc vaincre ou s’effacer définitivement. Nous serons donc ensemble jusqu’à l’infini.
GI: Votre mot de la fin.
Les elections qui arrivent sont l’ultime occasion qui nous est offerte pour exprimer notre ras- le- bol. Populations du continent unissons- nous pour la victoire finale. Je profite de cette occasion pour dire aux gens de l’autre bord de ne pas me considérer comme un ennemi mais plutot comme un porte- etendard pour notre continent.
Merci et à très bientôt.
T’es ambitions pour la population du continent sont nobles mais en punu, on dit qu’un seul doigt ne peut pas laver la figure. Le regroupement des fils du Gabon sous de tels projets serait louable