Législatives au canton Bissok : la PAPCLCB dénonces les manigances du pouvoir en place

Les manœuvres dolosives actuellement mises en branle dans le canton Bissok par les gens de l’ordre ancien ou les a-démocrates ne passeront pas, et n’entameront pas les membres de la plateforme des acteurs politiques et civils pour la libération du canton Bissok (PAPCLCB).

Ils ont tenu à le signifier ce lundi 23 juillet au cours de la conférence de presse donnée à la Chambre de Commerce de Libreville. Ils ont tenu à mettre sur la place publique les agissements peu orthodoxes des personnes du pouvoir en place.

 

 

Pour les membres de la PAPCLCB : « Ces pratiques impérialistes émanent visiblement des sociétés étrangères aux nôtres. Or, l’organisation politique d’un pays doit se faire à partir de la culture de ce pays et non pas sur le modèle d’un système étranger comme c’est notre cas maintenant. Il parait, en effet, évident qu’aussi longtemps que nous copierons des systèmes étrangers, on n’arrivera pas à s’en sortir. Il faut changer ».

Les comportements peu catholiques observés sur le terrain datent selon la PAPCLCB « Depuis la signature du protocole d’accord électoral du 8 juillet 2023, qui vise à présenter un seul candidat face au PDG à l’élection législative, cette structure ne cesse de s’agrandir par l’arrivée de nouveaux acteurs politiques et civils, notamment des militants des partis suivants : LES DEMOCRATES, LE PARTI DU REVEIL CITOYEN (PRC), L’UNION NATIONALE INITIALE (UNI), L’UNION POUR LA NOUVELLE REPUBLIQUE (UPNR) et LE RASSEMBLEMENT DES PATRIOTES REPUBLICAINS (RPR).

 

Egalement, depuis la publication des candidatures de l’opposition aux élections législatives, sur les sept (7) candidats déclarés, six (6) sont actuellement membres de cette plateforme avec l’adhésion du candidat indépendant Ange ESSONO ABA’A ici présent ».

Les membres de la PAPCLCB n’ont pas manqué de relever d’autres supercheries «après l’affichage des listes électorales, une rumeur persistante indique que quatre (4) bureaux de vote, au lieu d’un (1) comme en 2018, sont créés avec plus de 1500 électeurs au centre de vote d’Akam I, du village du député sortant, père géniteur du candidat PDG, contre environ 400 en 2018 ». Alors : « Tenant compte de cette rumeur, la plateforme a commis un huissier de justice afin d’aller vérifier les faits allégués et produire un rapport. De ce rapport, il ressort que seule la liste d’un bureau de vote est affichée avec 425 électeurs. Ce qui suscite les quelques questions ci-après : Pourquoi les listes des trois autres bureaux de vote ne sont-elles pas affichées conformément à la loi ? Que cache le non-affichage des autres listes ? Est-il vrai que le nombre d’électeurs dans ce petit regroupement de trois villages est passé de 400 électeurs environ en 2018 à 1500 en 2023 ? Quels sont ces nouveaux électeurs ? D’où viennent-ils ? » Des interrogations qui attendent des réponses.

 

 

En définitive, la PAPCLCB prévient que sa conférence de presse du jour : « C’est pour éviter des frictions éventuelles entre enfants de notre beau canton que nous, membres de la plateforme des acteurs politiques et civils pour la libération du canton Bissok, exigeons que les autorités compétentes effectuent des corrections nécessaires en annulant, le cas échéant, toutes les mesures nouvelles de la loi électorale qui dérangent ainsi que les bureaux de vote dont les listes ne sont pas aujourd’hui affichées au centre de vote d’Akam I. Si ces corrections ne sont pas effectuées, nous irons non pas au vote mais en mission de libération de notre canton et chacun rendra compte de ses faits et gestes à savoir ».

 

Tout en prenant au passage « à témoin les communautés nationale et internationale sur les éventuels risques de dérapage qui mettraient en cause les principes démocratiques, la paix et la cohésion entre les filles et fils d’un même canton et qui pourraient inéluctablement perturber le processus des élections générales en cours dans l’ensemble du pays ».

 

Kevin-aymard Lelengui

Franck Charly Mandoukou

Directeur de la publication, Journaliste libre et indépendant. Gabon infos,Toute l'information du Gabon. Les dernières actus, la politique, l'économie, la société, la culture, la justice, les faits divers...