CRIME DE LÈSE-MAJESTÉ CONTRE FÉLICITÉ ONGOUORI NGOUBILI À BGFI/FRANCEVILLE

La candidate PDG aux prochaines élections législatives(Lekoni-Lekori) qui occupe le poste de ministre de la Défense nationale dans le gouvernement d’Alain-Claude Bilie-By-Nze, vient de passer des heures qui l’amèneront à méditer sur le sens que bon nombre de compatriotes accordent encore de nos jours au respect de l’autorité.

Alors qu’elle croyait les principes bien huilées pour lui permettre de toucher son chèque de 30 millions de francs CFA octroyés par le PDG pour lui faciliter le déroulement de sa campagne à l’agence BGFI de Franceville où elle s’est rendue, elle s’est entendue dire par un élément du personnel à qui elle s’est adressée aux fins d’être reçue par le Directeur d’Agence que ce dernier était occupé et qu’il recevait une personnalité très importante (VIP). Non sans prendre soin d’elle, ses interlocuteurs n’ont pas trouvé mieux que de la laisser choir dans les couloirs, ce qui dénote un manque flagrant de considération, de galanterie et de savoir-vivre. Après un long moment d’attente, le membre du gouvernement a marqué sa surprise lorsqu’elle a vu sortir du bureau du patron de l’Agence BGFI de Franceville celui qu’on lui présentait comme VIP, un certain Léandre Anoué Kiki très connu sous le pseudonyme de Wapatcha, qui n’est autre que l’homme lige de Yann koubdje, Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique.

Sûr qu’elle n’a pas bien encaissé le coup et considéré qu’il s’agissait là d’une plaisanterie de mauvais goût. Qu’à cela ne tienne, l’on sait les autorités organisées au point de conférer certains pouvoirs et missions à des collaborateurs pour ne pas avoir, elles-mêmes, à souffrir le martyr ou à accomplir certaines besognes. Félicité Ngoubili en son rang et grade n’aurait-elle pas pu désigner un de ses proches fidèle parmi les fidèles, pour effectuer cette transaction au lieu de vivre cette humiliation ? Comment, alors qu’elle est sensée être connue par les populations gabonaises en général, altogovéennes en particulier, expliquer cette dérive qui fera date ? Des réponses, il peut en avoir des tonnes, sauf nous dire que nos compatriotes ne sont plus intéressés par la connaissance de leurs gouvernants.

N’est-il pas urgent, à cette allure, que l’on interpelle les autorités sur un retour aux fondamentaux s’il est réellement dans leur intention de limiter ou carrément d’éviter des dérapages aussi grossiers ?

 

Chartrin ONDAMBA

Redacteur en chef adjoint