Le candidat à l’élection présidentielle, du 26 août, Emmanuel Mvé Mba, a annoncé que s’il est élu président du Gabon, il va revisiter les accords de coopération avec la France et chasser progressivement son armée du Gabon, des propos tenus au cours d’une émission sur la chaîne de télévision nationale gabonaise.
« Le Gabon, est un État souverain. Savez-vous que du Lycée Léon Mba et l’hôtel Méridien Rendama, c’est un territoire français ? Nous avons le défilé dans quelques heures, le gouvernement gabonais va demander au gouvernement français l’autorisation pour défiler et on se dit pays souverain », s’est-il offusqué.
Et d’annoncer une révision des accords qui lient le Gabon à la France et le départ de l’armée française du Gabon dès qu’il est élu président du Gabon.
« Il faut revisiter ces accords et nous sommes chez nous (..). Puis d’ajouter que « Nous revendiquons notre souveraineté. Et Ce que nous allons faire également, c’est de revisiter les accords militaires avec l’armée française. Je n’ai aucun problème avec la France, mais ce sont des abus que nous allons refuser. Vous savez que l’armée française connaît mieux la forêt gabonaise et connaît les richesses du sol et du sous-sol gabonais mieux l’armée gabonaise, c’est une incongruité. Nous allons faire en sorte que l’armée française parte progressivement ».
La France a des bases militaires au Gabon depuis l’indépendance de notre pays en 1960 et 2011, grâce aux accords signés entre la France et le Gabon.
Selon le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, les éléments français au Gabon (EFG) ont remplacé les forces françaises au Gabon (FFG) en septembre 2014. Et d’après la nouvelle coopération militaire avec les pays africains, le nombre d’éléments français vont passer de 380 militaires à 200. En Afrique de l’ouest, cette armée considérée comme le bras seculier de la franceafrique a été chassée du Mali, du Burkina Faso et aujourd’hui il lui ait demandé de plier bagages au Niger après le coup d’Etat qui renversé Bazoum.
