On constate que depuis l’ouverture officielle de la campagne électorale, comptant pour les élections générales du 26 août prochain, seul le candidat investi par le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), bénéficie d’une sécurité de la part de nos Forces de sécurité et Défense.
Ce qui ne pas le cas pour les 18 autres qui aspirent à l’occupation du fauteuil présidentiel. Pour rappel, au sortir de la conférence nationale de 1990, la Garde Présidentielle (GP), est devenue la Garde Républicaine (GR), avec pour missions, la protection des édifices publics, des personnalités politiques et publiques, les institutions etc.
Seulement voilà, on remarque de nos jours que ce corps d’armée semble redevenir l’ancienne Garde Présidentielle.
Au lieu d’assurer la sécurité de tous les candidats, la Garde Républicaine assure uniquement la protection du président sortant, Ali Bongo Ondimba.
Face à cet état de chose, doit-on penser qu’il s’agissait d’un changement d’appelation et non de missions ?
L’on se souvient qu’à l’époque d’Omar Bongo Ondimba, les candidats aux différentes élections présidentielles étaient gardés par l’armée. Mais ce que l’on voit aujourd’hui c’est que ces derniers sont livrés à toutes sortes d’insécurité.
« l’État ne sait pas que s’il arrive quelque chose de grave aux candidats opposés à Ali Bongo, peut entraîné des réactions qui peuvent plonger le pays dans le chaos », a indiqué Jean Louis, qui assistait à un meeting de Paulette Missambo, au PK12 quartier du sixième arrondissement de Libreville.
Vivement que le gouvernement prenne des dispositions pour la sécurité de tous les prétendants au poste de président de la République.