Licenciement abusif de 170 salariés de la SGTP de Moanda: les déflatés

Décriés légitimement par la majorité des Gabonais, Patrick Hervé OPIANGAH, actuel ministre des Mines, n’a pas encore fini de voir exposées les nombreuses casseroles qu’il traîne. 

En effet, l’unique actionnaire et PDG de la SGTP, fait face à une dénonciation d’un licenciement abusif d’une centaine d’agents de sa succursale sise à Moanda, deux mois après le mouvement d’humeur légitime et une pétition de ces travailleurs demandant la mutation de Mme Annabelle MVE et Jacques AGBAGLA pour des raisons relatives aux mauvais fonctionnement et conditions sociales des travailleurs de ladite entreprise.

Contrairement, à la déclaration tentant de le justifier, ce licenciement massif ne tiendrait pas de la pétition effectuée par les délégués du personnel de la SGTP de Moanda, mais plutôt d’un préavis de grève envoyé par ces derniers aux autorités administratives de l’entreprise éponyme et à l’inspecteur du travail de la région, suite aux retards consécutifs du paiement de leurs salaires.

C’est en analysant, de façon chronologique le déroulement des évènements que l’on pourrait comprendre les véritables raisons d’un tel licenciement dont les motifs de fautes lourdes, notamment de trouble à l’ordre public, ont été par ailleurs rejetés par l’inspecteur de travail.

Les faits remontent au mois de septembre de l’année 2022. C’est en constatant les départs des Directeurs des affaires générales consécutifs aux conflits répétitifs avec sieur Jacques AGBAGLA, suite à l’amélioration des conditions sociales du personnel initiées par ces derniers, que les délégués du personnel de la SGTP de cette localité avait adressé une pétition aux autorités administratives afin de solliciter une rencontre et partager avec elles, le constat de ces conflits entre Sieur AGBAGLA et les responsables cités plus haut, et de la maltraitance des travailleurs qui s’en suivait, après le départ de ces derniers de la structure.

Cette pétition avaient donc pour but de régler le problème de fond de cette situation, dont la solution résidait dans le départ, plus précisément la mutation de Mme MVÉ Annabelle et de Mr Jacques AGBAGLA auxquels ils étaient reprochés la mauvaise gestion de la logistique et du personnel mais également leur attitude irrévérencieuse à l’égard de leurs collaborateurs, supérieurs hiérarchiques ou subalternes au sein de la société.

Selon le chronogramme des correspondances faites entre les délégués et les autorités administratives, le mouvement d’humeur du 08 Septembre des agents de la SGTP de Moanda était dû au fait du non-respect du calendrier établi en juin 2022 fixant le paiement des salaires au plus tard le 30 de chaque mois à compter du mois de juillet afin de régler le problème des retards des salaires depuis le mois de décembre de l’année 2021, par la publication surprenante d’une note d’information repoussant ce délai au plus tard le 10 du mois suivant, et ce, au début de l’année académique, laissant les travailleurs dans un désarroi total au moment de la scolarisation de leurs enfants.

La pétition du 02 septembre 2022 ne pouvait être par conséquent être la raison du mouvement d’humeur du personnel de la SGTP de Moanda, le 08 du même mois, puisque la décision d’un mouvement de grève contenue dans cette dernière n’avait pas pris effet le 06 septembre comme convenu après la réponse de Mr Jacob TSIOBA THATY, Directeur des affaires générales à cette période, affirmant que seul Hervé Patrick OPIANGAH, en tant qu’unique actionnaire et décisionnaire de la SGTP avait le pouvoir de se séparer de ses collaborateurs.

Le mouvement d’humeur des agents tiendrait plutôt des raisons évoquées dans le préavis de grève adressé à l’inspection du travail provinciale.

Une telle chronologie des faits constitue une démonstration claire du caractère fallacieux et surtout malhonnête de la déclaration du porte-parole des autorités administratives de la SGTP faite pour expliquer le licenciement massif dont Hervé Patrick OPIANGAH est l’unique décisionnaire. On est plutôt là face à un licenciement abusif que condamne la loi de travail gabonaise, laissant 170 Gabonais au chômage, dans un immense désarroi et sans indemnités depuis bientôt un an.

Et comme un méfait en cache souvent un autre, ce licenciement massif, masqué par des motifs fallacieux de fautes lourdes, semblait un prétexte pour ne pas payer les indemnités et les arriérés de salaires de ces agents, preuve là d’une tentative de détournement de fonds à travers une compression déguisée.

Un élément de plus disqualifiant la présence d’Hervé Patrick OPIANGAH, dans le gouvernement du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).

Documents 

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3 thoughts on “Licenciement abusif de 170 salariés de la SGTP de Moanda: les déflatés

  1. Actuellement il y a retard de salaire à la SGTP moanda qui fait savoir aux publics. Je mes sources sont bonnes, ils seront payés demain le 22 septembre. Où est ce fameux pierre Mintsa pour venir raconter les conneries

  2. Il fait savoir aux publics qu’il y’a jamais de retard de salaire. Si mes sources sont bonnes. Actuellement il y a retard de salaire pour le mois août qui être payé demain 22 septembre 2023

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