À la vue de ce qui vient de se passer au Sénat où les membres du bureau sortant et présidents des groupes parlementaires, ont été priés par le Secrétaire général de l’Institution de restituer les biens administratifs.
Une décision qui leur a été notifiée jeudi 14 septembre dernier et qui a fait l’effet d’un coup de tonnerre, les concernés n’ayant pas été avertis et celle-ci n’émanant pas de la présidente Paulette Missambo. Le traitement à eux réservé par le SG ne plaît à personne parmi les désormais anciens vénérables qui pestent se demandant à quel saint se vouer, surtout devant l’imposition qui leur a été faite d’aller récupérer leurs effets personnels, restituer les clefs des bureaux et les véhicules de fonction. Humiliation et frustration sont les mots utilisés par ceux qui en sont à juger l’acte inique, des femmes et hommes qui voient le ciel leur tomber sur la tête, eux, qui n’ont pas encore pansé la douleur provoquée par l’interruption brutale de leur mandat le 30 août dernier. Cet imbroglio ne semble pas être du goût du maître des céans, Paulette Missambo, qui aurait pourtant dicté un tout autre modus operandi à ses collaborateurs, visant à éviter une frustration de plus. D’où la question lancinante consistant à se demander d’où lui est venue, à lui Michel Édouard Kenguel, Secrétaire Général du Sénat, l’idée de pondre cette note qui fâche et divisé, celle-ci n’émanant ni du CTRI , ni du Président du Sénat ?
Ce qui se susurre, c’est que les conspirateurs sembleraient oublier que les nouvelles autorités du pays prônent la paix, la cohésion sociale et le respect d’autrui. Ce que vivent les anciens Sénateurs nous poussent par anticipation nous demander qu’adviendra-t-il des ex-députés, l’effet de contagion pouvant s’emparer de l’autre chambre du Parlement ?
Quel est l’objectif de votre article ? Défendre ceux qui partent avec les biens de l’État ou amener ces derniers comprendre le devoir de restitution des biens d’une institution après leurs fonctions qu’elle que soit la forme de leur départ ? Franchement je suis foutu parce que je n’arrive pas à comprendre cette plume.