Disposant depuis plus d’une décennie d’un réseau hydraulique financé par l’ambassade du Japon, grâce à l’intervention d’Emmanuel IDOUNDOU, ancien député, et l’équipe municipale de l’époque conduite par Euphrem OUTATA, la Ville de Mabanda pensait avoir résolu son problème en adduction d’eau.
Mais la poussée démographique, la vétusté des équipements, les connexions des ménages et l’école a remis ce besoin au goût du jour. C’est donc pour répondre à ce manque en eau que l’équipe municipale actuelle conduite par le maire Amedhet MIHINDOU a réalisé trois projets. Ainsi, elle a d’abord procédé respectivement à la réfection et la mise en service des installations du forage DONGO1, offert par le Japon, et du forage DONGO2, abandonné par la SERG afin d’alimenter les populations riveraines.
Elle a ensuite construit le forage solaire de Bamboma, doté des cubes de stockage de 4 kilomètres, assorti d’un point d’eau de 6 robinets et une connexion qui lui a permis d’alimenter en eau de façon satisfaisante le marché, les quartiers Bamboma et Ilounga.
Bien que la population s’estime soulagée par ces initiatives, pour le maire Amedhet MIHINDOU, beaucoup restent encore à réaliser pour mieux approvisionner les ménages de Mabanda, notamment en ce qui concerne la protection du forage Bamboma, la construction d’un autre forage à la cité et l’achat de trois stations mobiles de traitement d’eau.
En attendant que le Comité de transition et la restauration des institutions (CTRI), regarde de ce côté du Gabon, qui peine à sortir de la pauvreté, les populations s’accrochent aux petites réalisations mais grandes à leurs yeux.
