Si être intellectuel implique de savoir faire un bon usage de la liberté d’expression, il serait très difficile d’appliquer cette formule à Siméon Francis Ekogha, ancien conseiller du directeur de la CNAMGS de l’époque, en l’occurrence le professeur Michel MBOUSSOU, contre qui sa tentative de souillure de l’honneur aurait réussi, n’eut été l’investigation de Franck Charly MANDOUKOU.
Pour rappel, lorsque Ali Bongo nommait Siméon EKOGHA au poste de conseiller du directeur général au sein de la CNAMGS, ce dernier n’y brillait par aucune compétence particulière, si ce n’est par l’intrigue et la diffamation envers les responsables en charge des garanties sociales et de la prise en charge des malades. En effet, à la suite de la fraude au Komo concernant les bons de paiement permettant aux délégations provinciales de récupérer l’argent au trésor dans les villes à l’exception de Port-Gentil et Franceville, du fait de la possibilité de paiement par la BEAC, Ekogha ne s’était pas fait prier pour amplifier le problème auprès des organes de presse. Or cette procédure avait été mise en place pour éviter l’incident survenu avec l’un des conseillers mandatés par le directeur général, qui avait été écroué pour avoir perdu 100 millions de francs CFA destinés au paiement des allocations familiales à l’intérieur du pays, précisément à Port Gentil. Malheureusement pour lui, l’enquête du B2, après l’audition de plusieurs agents dont Pierre Mintsa et Pissame qui lui avait d’ailleurs refusé une avance sur salaire, ce qui explique son ressentiment envers ce dernier, avait montré que l’auteur de fraude n’était pas l’institution mais plutôt un groupe de personnes ayant trafiqué les bons, et que le préjudice n’excédait pas 300 millions de francs cfa. La direction générale pour éviter cela avait donc instauré avec le concours d’une banque un mécanisme de paiement des allocations par carte prépayée.
Il faudrait aussi rappeler qu’au sein de cette institution quotidienne d’Ekogha se reduisait à une prise de café au bureau du DG et de commenter l’actualité, pour ainsi dire aucune qui paraissait utile pour l’administration.
Pour pallier à son état d’oisiveté, la direction générale l’avait affecté à la direction du service informatique, domaine dont il se vantait de détenir un diplôme d’ingénieur. là, sa superchérie fut découverte, ses collègues se rendant compte qu’ils avaient à faire à un charlatan qui passait son temps à les épier et à séduire les femmes du service. Aussi fut-il muté en un chargé de représenter son patron ‘dans les séminaires et diverses réunions où il ne prenait pas la parole. Voyant sa supercherie découverte, et son incompétence dévoilée devant tous ses collègues, sieur Ekogha n’allait plus prendre son café quotidien avec le DG et disparaissait pendant une semaine.
C’est seulement lors des journées sociales d’Agondjé qu’il réapparaissait, pondant dans le journal La griffe un article bancal où il évoquait les prétendus détournement d’allocations familiales. Accusant le professeur Mboussou d’en être le responsable avec l’agent comptable, et sans indiquer le rôle de chacun dans cette affaire, il omettait par oubli ou mauvaise foi que le paiement de ces allocations se faisait sous la supervision d’un contrôleur financier, nommé par le Ministère de l’économie, qui avait toute une équipe. À la suite de la publication de son article, Ekogha refusait toute confrontation publique face à la direction générale et n’assistait plus aux conseils de gestion.
Dans les couloirs, il disait avec assurance, à qui voulait l’entendre que Mboussou allait bientôt partir, allant dans son délire jusqu’à accuser le professeur Mboussou d’acheter le carburant pour toutes les voitures de Fougamou.
Fatigué de ses élucubrations, Fanfan Ovono portait plainte contre lui, et l’affaire fut confiée au B2. incapable d’étayer ses propos par des preuves, Ekogha risquait de passer un long séjour en prison pour diffamation, n’eut été l’intervention du professeur qui ne voulait pas le faire passer pour une victime, mais plutôt exposer sa nature devant tout le monde. Cela fit en sorte qu’après son départ de la CNAMGS, Ekogha soit considéré persona no grata auprès des personnalités de sa province, mettant en avant son sombre passé.
c’est pourquoi, il n’a toujours pas trouvé du travail.
Certainement, sieur Ekogha porte un lourd passé de dissident et d’ escroc au sens premier du terme. Promu président lors d’un congrès de Bordeaux de la branche française du mouvement Bongo doit partir (BDP) du Dr Mengara, alors qu’il n’avait aucune capacité intellectuelle ou morale pour l’être, Siméon Francis Ekogha faisait des pieds et des mains pour demander à l’ambassadeur du Gabon de l’époque, Jean-Marie Adzé, d’organiser une rencontre avec le président Omar Bongo Ondimba à Libreville, ce dernier les avait d’ailleurs reçus, et remis une somme de 300 millions de francs CFA pour la création d’un parti légitime. Nul besoin de dire qu’à la sortie de l’audience avec le pactole, Siméon Francis Ekogha et ses acolytes avaient juré de s’assagir en remerciant le président avec beaucoup d’engouement et d’appétit, « pour sa sagesse et sa grandeur ». Ekogha va rouler tous les autres et va se faire la « belle ». Ekogha va créer un pseudo parti dénommé, Rassemblement Démocratique du Peuple Gabonais.
Au regard de ce qui précède, on se poserait la question de savoir quels sont les états de services de Siméon Francis Ekogha pour en vouloir au Pr Mboussou qui, partout où il est passé, a marqué son passage d’une encre indélébile ? Par exemple, au cours de son passage aux Affaires étrangères, le Pr Mboussou a réussi à faire obtenir la prime d’habillement aux agents. Après son départ de la CNAMGS, c’est le désordre qui s’est installé; tous ce qu’il a mis sur pied est délabrement très avance. A la SEM, aujourd’hui elle devient visible. A la SEGPP, il a réglé le problème de pénurie de gaz. Quant à Siméon Francis Ekogha, l’activité de ce profito-situationniste a été tellement insignifiante que ses anciens collaborateurs l’auraient certainement oublié.
Par contre, on peut ici relever la démarche journalistique de Franck Charly MANDOUKOU qui avait à l’époque, face au bruit que faisait courir cette affaire, pu recouper cette information en y apportant des preuves irréfutables que le professeur Michel Mboussou vivait loin de toute malversation financière. Ce dernier, subira d’ailleurs toute une cabale orchestrée par Siméon EKOGHA, lequel voulait véritablement faire payer à Franck Charly MANDOUKOU le prix d’avoir dit la vérité dans cette affaire, et dont les ramifications politiques viennent à nouveau de la remettre au-devant de la scène, car exploitée à tort par un dignitaire de la Ngounié qui vit mal le fait que son fils fasse aujourd’hui la une dans journaux dans une sombre affaire de malversation financière, alors qu’au même moment le professeur Michel Mboussou jouit du respect et de la considération de ces concitoyens pour n’avoir jamais été celui-là qui soit capable d’en arriver là.
In finé, cette mise au point était nécessaire afin que le passé ne vienne nuire à la quiétude du présent dans la vie du professeur Michel Mboussou et celle de Franck Charly MANDOUKOU.
Et comme l’aurait indiqué un jour Charles Pasqua
» quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien ».