LE PDG, TEL UN NAVIRE IVRE !

Malin qui pourrait prédire l’issue de la situation qui prévaut au sein de l’ancien parti au pouvoir, le PDG, depuis les lendemains du « coup d’État » du 30 août 2023 et l’avènement du CTRI. Comme si la formation politique créée par Albert-Bernard Bongo se fissurait, l’air d’avoir créé ses propres fossoyeurs !

Depuis l’éviction d’Ali Bongo et la mise à résidence surveillée du Secrétaire général du PDG, Steeve Djego Diecko, une sorte de querelle de leadership s’est installée entre responsables du parti, d’aucuns allant jusqu’à méconnaître les principes hiérarchiques et les règles de discipline, négligeant l’autorité du Secrétaire général-adjoint, Luc Oyoubi, qui fait pourtant des pieds et des mains en vue de recoller les morceaux. L’on en est aujourd’hui à se demander qui fait quoi dans ce gros navire en proie à la tempête, peut-être provoquée insidieusement par le CTRI et le vide laissé par le Distingué Camarade Président.

L’on apprend depuis quelques heures que des personnalités défiant l’autorité de Luc Oyoubi, auraient en catimini formé un bureau parallèle qui, contre toute attente, se propose de porter la voix du parti. Ce bureau serait composé de :                                                  1er Vice-président : Paul Biyoghe MBA ;          2ème Vice-président : Alain-Claude Bilie-By-Nzé;                                                                    3ème Vice-président : Jeannot Kalima ;              4ème Vice-président : Yves- Fernand Manfoumbi.

Les Secrétaires généraux sont :                        SG : Angélique NGOMA ;                                  SGA 1 : Denise Mekamne ;                               SGA 2 : Eloi Nzondo.

Face à cet imbroglio, la base se demande qui a bien pu prendre le malin plaisir d’ourdir un tel plan au moment où le parti a plus que besoin de sérénité, surtout alors que l’on voit plusieurs de ses poids lourds, quitter la barque pour, c’est le comble, aller créer leur propre formation politique ?

L’on craint que le Ministère de l’Intérieur, garant du bon fonctionnement des partis politiques, ne se saisisse de la situation pour constater le trouble né de celle-ci et pourquoi pas mettre en berne les activités du PDG à titre conservatoire.

Chartrin ONDAMBA

Redacteur en chef adjoint