Suite au communiqué conjoint des ministres de la réforme des institutions et de l’intérieur relatif à la participation des politiques au dialogue national, et aux récentes sorties tonitruantes du Parti démocratique Gabonais (PDG), les leaders des partis politiques réunis au sein de l’Union des Forces du Changement (UFC) ont, par la voix de leur porte-parole, demandé au Comité de Transition et Restauration des Institutions (CTRI) de
Dans ce laïus, le Secrétaire de l’UPNR, Ruffin Ntoutoume rappelle que la crise en cours est d’abord une crise politique, institutionnelle parce que les institutions ont été incapables de procéder à la dévolution du pouvoir par le processus démocratique.
A ce sujet, il est inconcevable, selon lui, que les autorités gouvernementales puissent circonscrire le fonctionnement des partis politiques légitimes.
C’est plutôt aux partis de décider de présenter les délégations qui devront défendre leurs propositions, afin de prévenir l’édulcoration du caractère souverain de ces assises nationales.
C’est pour lui un point important dans la démonstration de la cohérence et la sincérité de la démarches des dirigeants actuels.
Dans cette perspective, il s’étonne de la couverture médiatique des sorties des responsables du PDG par les patrons des presses publiques, dans un contexte de transition, parti politique au pouvoir dont la gestion de l’appareil étatique a conduit à la déchéance du pays. « nous pensons que c’est une honte, dira-t-il».
A ce propos, l’UFC rappelle que c’est ce parti de la famille Bongo qui est depuis 52 ans la cause des conditions de vie exécrables des Gabonais. Ce sont les responsables de ce parti politique boulimique qui ont rendu les institutions nationales incapables d’assurer la dévolution démocratique du pouvoir gabonais.
Alors qu’en cette période de transition, les militants et cadres de ce parti infâme devraient faire preuve de silence, d’invisibilité, d’humilité et de repentance,
L’Union des Forces du Changement, comme tous les Gabonais au quotidien, assiste à une meescalade de nominations à des hautes fonctions de responsabilité de ces derniers dans les institutions publiques. Dénonçant cette situation offensante envers les nombreuses victimes de ce parti comptable du chaos du Gabon, les leaders de l’UFC invite les autorités du CTRI, le président Oligui Nguema en tant que garant de la stabilité du pays et détenteur du soutien populaire, à prendre des mesures fortes à l’endroit de ce PDG, « parce que l’armée est par essence virile et violente ».
Aussi réclame t-il la destitution des responsables pdgistes de leurs postes de fonction dans toutes les institutions et administrations publiques, la saisie des biens indus des hiérarques de ce régime qui étaient au pouvoir après 2018, après la reconnaissance publique de l’incapacité d’Ali Bongo à diriger le Gabon et son parti par ces mêmes chantres de cette haute trahison les années passés.
Il réclame également la dissolution immédiate du Parti démocratique gabonais, l’application de la justice rétributive à l’endroit d’Ali Bongo, la sanction d’illégitimité à 200 pdgistes. Car ces derniers constituent un danger public au regard de leurs réseaux et de leurs moyens.
Jimmy Mandoukou