Il serait difficile de ne pas lui reconnaître ses positions vis-à-vis du régime Bongo. Mais, l’on ne pouvait pas s’attendre à ce qu’il pourfende la démarche du CTRI au point de bouder ouvertement le Dialogue national inclusif qui se tient dans sa phase pratique depuis lundi 8 avril dernier, ce jusqu’au 30 de ce mois.
Se répandant sur les ondes d’un confrère, Luc Bengone Nsi, opposant devant l’éternel, est venu juger la nouvelle concertation initiée par les autorités de la Transition en tête desquelles le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, la trouvant inopportune car ne donnant pas, à ses yeux, l’air d’une à travers laquelle les problèmes fondamentaux du pays seront résolus. Il ne serait pas loin, à y regarder de très près, d’épouser, ne serait-ce que pour ce qui relève du foncier, la thèse défendue par Pauline Gningone, première femme gouverneur de la province de l’Estuaire, qui estime que les Gabonais continuent d’être spoliés par des sujets étrangers sur leurs propres terres. Ce n’est là, peut-être que diversion car l’opposant tire à boulets rouges sur les organisateurs du Dialogue national inclusif qui n’a, à son avis, d’inclusif que le qualificatif puisqu’ayant volontairement exclus des personnalités qui, malgré leurs prises de position et les antécédents avec les anciens régimes, méritaient objectivement d’être consultées, elles, connaissant parfois mieux que d’autres, allusion aux nouvelles générations, l’histoire générale du Gabon et étant de ce fait habilitées à en parler sans langue de bois ni pression surtout. Ce qui aurait permis de faire avancer le débat vu que dans l’esprit de l’initiateur du DNI, il est question, non pas de conduire les uns, les autres devant un tribunal, mais d’amener les Gabonais, parler en toute liberté et quiétude de leurs Institutions et de leur nouvel environnement social.
Luc Bengone Nsi émet, à l’appui des raisons invoquées, des réserves sur l’aboutissement heureux des assises CTRI, pas moins qu’il ne soulève la question des préalables au nombre desquels celui qui aurait voulu que cette concertation intègre le volet de la réhabilitation des familles ayant subi les affres de l’ancien système à tous points de vue.
Devant Dieu et devant les les hommes,je respecte les dires de Ce valeureux Guerrier Ekang.
Il a la crainte de Dieu et ne parle pas pour faire plaisir car il est cohérent dans ses dires.Normalement,ce Papa méritait une place importante dans ce dialogue .Non seulement il est le plus vieux opposant ,le plus grand défenseur du Gabon et le plus grand défenseur des valeurs de notre pays.
Il est une Bibliothèque Nationale