Samedi 13 avril dernier, les membres du Comité consultatif national des Commissionnaires en Douane agréés se sont réunis à Libreville aux fins de délibérer sur l’octroi des demandes d’agréments.
Il a été question d’examiner les différents dossiers et de définir les critères d’attribution en respect du Code douanier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Code qui, faut-il le rappeler, place le commissionnaire en Douane au centre de la procédure. À cette occasion, le Directeur général des Douanes et Droits indirects, Hugues Modeste Odjangou, a déclaré : « Si ces sociétés remplissent les conditions, leurs dossiers seront transmis à la CEMAC qui décidera de leur octroyer l’agrément définitif devant leur permettre d’exercer en qualité de commissionnaire en Douane agréé ».
Rappelons qu’en 2019, l’audit de cette profession avait mis débouché sur l’observation de plusieurs manquements (absences de caution bancaire, des sites professionnels, impayés au Trésor public…). Des dysfonctionnements auxquels les administrations compétentes avaient tenu à apporter des éclaircissements en vue de leur correction. D’où il a été arrêté puis signifié aux Commissaires de donner des avis sur les dossiers qui leur sont soumis en toute indépendance pour qu’enfin, le Conseil des ministres de la CEMAC statut.
« Le Commissionnaire en Douane communément appelé « déclarant en douane ou transitaire » est un maillon essentiel de la chaîne logistique, en ce sens qu’il effectue pour autrui les formalités de dédouanement en amont et en aval. Une déclaration bien faite est le gage d’une liquidation et d’une perception des droits et taxes régulières », a précisé Hugues Modeste Odjangou, Directeur général des douanes et droits indirects qui présidait les travaux qui se tiennent deux fois par an.