Gestion du Dialogue Social au CHUO : Le Secrétaire Général de la FETRAG SANTÉ Affecté Manu Militari pour avoir Exigé le Respect de la Loi

La direction du Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo (CHUO) a récemment pris une décision qui a soulevé des interrogations en se séparant de son chef de service du personnel, également Secrétaire Général de la FETRAG SANTÉ.

 

Cette action a été motivée par les demandes légitimes de respect de la loi formulées par le Secrétaire Général de la FETRAG SANTÉ. Depuis la création de la FETRAG SANTÉ il y a 5 mois, son Secrétaire Général a vigoureusement plaidé auprès de la tutelle pour l’application du décret 178 régissant les statuts des CHU. En particulier, il a mis en avant l’article 9 de ce décret, qui stipule la nécessité d’avoir un représentant du personnel participant aux travaux du conseil d’administration, en remplacement des syndicalistes sans légitimité qui y sont souvent conviés.

 

Suite à ces démarches, une élection a été organisée par la direction du CHUO, qui a abouti à la victoire de M. MIGAGA Fabrice, infirmier au bloc opératoire et membre de la FETRAG SANTÉ. Cependant, l’élection a été annulée deux semaines plus tard, prétextant un recours introduit par un candidat rival et certaines dispositions du code du travail, notamment les articles 326, 327 et 328, qui sont pourtant inapplicables aux agents publics.

 

Face à cette situation, une assemblée générale des agents a été convoquée par la FETRAG SANTÉ pour éclaircir la situation. À la suite de cette réunion, il a été décidé de confirmer M. Migaga Fabrice comme Représentant du Personnel, en dépit de l’annulation de l’élection par la direction du CHUO.

 

La découverte du pot aux roses par la FETRAG SANTÉ au CHUO, qui pourrait être similaire dans d’autres CHU, pourrait expliquer la réaction de la direction générale qui cherche peut-être à éviter une contagion dans d’autres conseils d’administration.

 

Malgré cette victoire, le Secrétaire Général de la FETRAG SANTÉ a été affecté manu militari, apparemment en représailles pour avoir mis en lumière le non-respect des dispositions légales en vigueur.

 

Le choix de l’affectation du syndicaliste au service de la gériatrie de Melen démontre le mépris du ministère de la santé pour les gens du troisième âge.

 

Cette situation soulève de sérieuses questions quant à la gestion du dialogue social au CHUO, surtout dans le contexte actuel de transition où le président appelle à une trêve sociale. Il est impératif que les autorités compétentes prennent connaissance de cette situation et agissent en conséquence pour garantir le respect des droits des travailleurs et le bon fonctionnement des institutions de santé.