Politique/PDG : Méconnaissance de la notion de la non-rétroactivité du droit, manigances ou le signe de la fin du régime ?

Cette question vaut son pesant d’or. En effet, à Okondja dans la province du Haut-Ogooué, comme un peu partout sur le territoire national, le parti démocratique gabonais (PDG), laisse entrevoir des manigances électorales.

Les récentes nominations de membres du comité central (MCC) du PDG à Okondja, en est une preuve que le rouleau compresseur est à pied d’œuvre pour une éventuelle fraude électorale.

Il semble que beaucoup des jeunes avaient été coptés depuis neuf (09) pour briguer les postes de membres du comité central (MCC), lors des derniers congrès provinciaux sans au préalable avoir été militants du PDG via la signature des fiches d’adhésion ou lettre d’engagement qui font d’ailleurs office de contrat entre le parti et l’adhérent. L’ interminable attente des résultats qui a durée plus de huit mois, a permis auxdits jeunes de se tourner vers autres choses. Certains ont adhéré à d’autres partis, et d’autres indépendant. À la question de savoir si la publication tardive des résultats des congrès (9 mois), après peut compromettre les positions des uns et des autres à propos des élections avenir ?

Il y a matière à interroger la notion de non-rétroactivité du droit qui dit : la non-rétroactivité sur les situations antérieurement éteintes. La loi nouvelle n’ayant pas ‘’d’effets rétroactifs ‘’, est sans application aux situations juridiques dont les effets ont été entièrement consommés sous l’empire de la loi ancienne ou éteinte antérieurement à son entrée en vigueur.

Personne n’ignore qu’une nomination peut se refuser, à moins que cela soit le PDG. ‘’ En plus, ils ont sorti leurs listes après que les candidatures soient parties et validées par le CGE, et personne ne pouvait savoir si elle sera retenue par le PDG ou pas. La preuve, c’est que beaucoup n’ont pas été retenus. Donc cela aurait pu être le cas de n’importe qui ‘’, a déclaré l’un des candidats sous anonymat. La même source n’a pas hésité d’évoquer le cas du village, Bouma, dans le canton Lekala, devenu le plus grand village du département de la Sébé-Brikolo, avec 461 électeurs. Alors qu’en 2018 ledit village n’avait que 151 électeurs. Comment expliquer ce boom ? ‘’ Mais cela veut dire tout simplement qu’en 5 ans, ils ont mis au monde les enfants qui ont déjà 18 ans, aujourd’hui et ces derniers se sont faits inscrire sur le fichier électoral. Véritable manigance ‘’, a-t-il conclu. Pis, les PDGistes ont même nommé des gens qui n’avaient point fait acte de candidature. juste pour écarter les gens. À en croire cette note.

La rédaction

 

 

 

 

 

 

Franck Charly Mandoukou

Directeur de la publication, Journaliste libre et indépendant. Gabon infos,Toute l'information du Gabon. Les dernières actus, la politique, l'économie, la société, la culture, la justice, les faits divers...